G.
G était pleine de charme. J'avais 15 ans, j'étais en troisième et le monde entier devait m'appartenir. J'étais brillant et mauvais garçon, les filles m'adoraient. C'est durant notre voyage de classe en Angleterre que je rencontrais G. Ses parents tenait une boite de nuit, elle y avait appris les rouages de la séduction. Nous nous sommes retrouvés à coté dans le bus qui nous ramenait en France, notre discussion dura tout le voyage. Elle était séduisante au plus haut point. Ses hanches faisaient rêvées toute une génération de collégiens, et sa bouche quand elle parlait rendait ses mots voluptueux. Cette fin de voyage fut plaisante. Mais nous en restâmes là.
Nous en restâmes là tout au moins pendant 3 semaines, car plus tard j'appris par un ami que G en pinçait pour moi. J'étais populaire, et G l'était aussi. Nous devions faire quelque chose. Nous nous vîmes après les cours, durant une courte interlude. Nous nous en embrassâmes après quelques mots. Une histoire commençait. Nous passions les récréations ensemble, on nous admirait, et nous allions bien ensemble. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Le couple parfait cachait un impuissant, encore à moitié inconscient de son mal et une jeune beauté complexée par son visage, pour des raisons qui m'échappent encore.
Nous passâmes du temps, au téléphone, dans le train ou en récréation, à parler. Je jouais l'amour, de mes mots experts, elle le fintait de même, par mille et un charmes. Mais il n'y avait rien, ou presque rien. Je la désirais quand elle était abscente, j'étais ailleurs quand elle était là.
Le temps passa et je me fis virer de l'établissement. Nous perdâmes contact naturellement, comme deux personnes qu'ont forcé à se voir, comme des gens qui ne s'aiment pas.
G était pleine de charme et moi j'avais 15 ans. Elle m'a sans doute oublié, et moi je pense toujours à elle.